Les parties belligérantes au Soudan ont convenu d’un cadre qui, espèrent les facilitateurs américains et saoudiens, conduira à au moins un cessez-le-feu temporaire permettant reprise de l’aide humanitaire pour des millions de civils qui souffrent.
Les responsables, qui ont informé les journalistes jeudi soir, ont reconnu la nature limitée de la réalisation. Ce que l’on a appelé les “pré-négociations” n’arrêtera pas les combats ni ne changera les assauts meurtriers sur le terrain qui ont provoqué la fermeture d’hôpitaux et d’écoles, coupé l’électricité et l’eau et confiné la plupart de ceux qui n’ont pas été tués ou se sont enfuis chez eux depuis le début du conflit le 15 avril.
La déclaration, a déclaré un responsable, “est la première étape de ce que nous espérons accomplir ici sur le terrain à Djeddah pendant que les parties sont ici”. La prochaine étape consiste à «se concentrer sur des mesures spécifiques» pour mettre en œuvre ce que le responsable a appelé un «cessez-le-feu à court terme» pouvant aller jusqu’à 10 jours. Les responsables ont parlé sous couvert d’anonymat conformément aux règles établies par le Département d’État.
L’objectif est de proposer des mesures spécifiques “pour guider la conduite des deux forces afin que nous puissions obtenir une aide humanitaire, aider à commencer la restauration des services essentiels… organiser le retrait des forces de sécurité des hôpitaux et des cliniques” et permettre aux civils pour « accomplir un enterrement respectueux des morts ».
Les responsables ont déclaré qu’ils espéraient que les discussions sur la manière d’atteindre ces objectifs commenceraient dès vendredi.
Plusieurs cessez-le-feu ont été convenus mais ont rapidement échoué depuis que les combats pour le contrôle ont commencé entre les forces bien armées. Les deux parties sont dirigées par des généraux opposés qui, en 2021, ont conjointement renversé un gouvernement civil naissant installé lorsque le président Omar Hassan al Bashir a été évincé après 30 ans au pouvoir.
La prochaine étape, si cette première réussit, ont déclaré les responsables, consiste à entamer de véritables négociations sur un véritable cessez-le-feu surveillé avec une assistance internationale.