Le président brésilien a annoncé vendredi que les Nations Unies avaient choisi son pays pour accueillir la conférence des Nations Unies sur le changement climatique en 2025, bien que l’organisme mondial n’ait pas encore confirmé publiquement la décision.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva prend la parole lors d’une conférence de presse après avoir assisté au sommet du Groupe des sept nations à Hiroshima, dans l’ouest du Japon, le lundi 22 mai 2023. (AP Photo/Louise Delmotte)
The Associated Press
SAO PAULO — Le président brésilien a annoncé vendredi que les Nations unies avaient choisi son pays pour accueillir la conférence des Nations unies sur le changement climatique en 2025, bien que l’organisme mondial n’ait pas encore confirmé publiquement la décision.
Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a déclaré que le Brésil organiserait la conférence, connue sous le nom de COP 30, dans la ville de Belem, dans l’État de Para, au cœur de la forêt tropicale brésilienne. Le lieu reflète l’intention de Lula d’attirer l’attention sur le Amazone région.
La dernière conférence sur le climat a été organisée par l’Egypte de Charm el-Cheikh, et celle de cette année aura lieu à Dubaï.
“Ce sera un honneur pour le Brésil d’accueillir des représentants du monde entier dans un état de notre Amazone”, a déclaré Lula dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. « Je suis allé aux COP en Égypte, à Paris, à Copenhague, et tout ce dont on parle, c’est de l’Amazonie. Alors j’ai dit : ‘Pourquoi n’irions-nous pas là-bas pour que vous voyiez à quoi ressemble l’Amazonie ?’ ”
Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, déclare dans la vidéo que la décision a été prise à l’ONU le 18 mai. L’ONU n’a pas encore confirmé le lieu.
L’annonce de Lula intervient dans une semaine alors que son administration environnemental gouvernance a fait face à des vents contraires du congrès du Brésil. Les législateurs ont approuvé à une large majorité une mesure qui a érodé le contrôle du ministère de l’environnement sur les licences de construction dans les zones forestières et côtières, et d’autres développements.
Cette semaine également, le congrès débat de la question de savoir si le géant pétrolier géré par l’État devrait être autorisé à forer au large des côtes dans les États amazoniens d’Amapa et de Para,